dimanche 17 avril 2011

BACK IN PARIS

Après maintes réflexions, Philou-Pilou a décidé de rentrer. Pourquoi ? Peu, très peu d'opportunités d'emploi, ça devenait difficile financièrement, retard de loyer, etc...
J'ai réalisé que prendre la décision de rester plus longtemps pourrait être périlleux.
Evidemment, j'ai eu la rage. Et puis après la rage, la raison !
Achat du billet et le 1er mars, décollage pour Paris via Dubaï. So long Oz...
No regrets, au contraire...
J'ai passé mes dernières semaines à profiter tant que je pouvais de Sydney.
Plage, plage, plage, un verre (voire plus !) avec les potes, les amis, Julie & Timo, Fred, Koh, Lenny & cie.
Je prenais le temps de respirer, de sentir, de regarder, de toucher, d'écouter.
J'adore Sydney, je ne le dirai jamais assez.
J'y ai vécu beaucoup de choses, suis passé par toutes les phases d'émotions qui puissent exister ! Je ne sais plus si j'ai déjà écrit ça mais je crois profondément que lorsqu'on se cherche, il faut savoir se perdre pour pouvoir se trouver. C'est exactement ce qui m'est arrivé en Australie. Et, même si ça n'était peut-être pas clair pour moi au départ, je pense que c'est ce que j'attendais de cette aventure.
Alors je suis à la fois reconnaissant et fier.
Et j'espère pouvoir aller me perdre encore un peu en Australie ou ailleurs, la planète est assez riche et grande !

Retour en France (au passage, petite surprise à Manue qui ne savait pas que je rentrais et qui a failli faire un arrêt cardiaque quand elle m'a vu ! Mais qui était bien contente ! Hein que t'es contente ?!)
Retour à ma vie d'avant ? NO WAY !!
Je dirais même mieux : impossible.
Et oui, voyager ça fait réfléchir et après la réflexion, viennent les décisions : trouver un boulot, un apart' et, gros challenge, après plus de 12 ans, revenir aux études. Par correspondance, il va de soit, mais sur 5 ans quand même!
Voilà. Voilà où j'en suis.

J'ai bien sûr une petite pensée pour les loulous qui sont restés encore quelques mois (années?!) de l'autre côté de l'Océan Indien, ils se reconnaîtront. Et aussi ceux et celles que j'ai rencontré, croisé et vous êtes nombreux !

Bizoos